Des morts et des vivants cohabitent au cimetière 

Des personnes fuyant la terreur des gangs ont élu domicile au cimetière.  Il ne s’agit pas d’un scénario d’Alfred Hitchcok mais du quotidien d’un groupe de résidents de Carrefour feuilles chassés par les bandits de Grand Ravine. 

Ils mangent, font la sieste et dorment au cimetière de Port-au-Prince.

Une cohabitation entre morts et vivants pour le moins inhabituelle.  Ces déshérités ont tout perdu lors des assauts du gang de Grand Ravine, et ne savent à quel saint se vouer.

Même avec les morts ils ne sont pas de tout repos, des balles perdues, en provenance de Carrefour feuilles,  atteignent le Cimetière. Interrogé sur les difficultés d’une telle  cohabitation qui implique les fantômes, une femme explique qu’on peut identifier un zombie.   On ne les dérange pas chacun va son chemin. Et d’ajouter ce ne sont pas les zombies qui sont responsables de cette terreur sur la capitale.

Le directeur du Cimetière avoue avoir adopté des dispositions pour bloquer l’accès aux intrus. 

Tandis que des vivants investissent la cité des morts on apprend que les inhumations ont diminué au cours des dernières semaines. Les patents des défunts se dirigent vers des cimetières en périphérie de la capitale. LLM / radio Métropole Haïti 

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