Des migrants vulnérables en quête de mieux être

Tous les chemins menant aux États Unis, le gouvernement haïtien, sur requête de l’administration américaine, a interdit les vols charters vers le Nicaragua.

Le gouvernement américain dénonce l’exploitation   

Ils sont victimes d’exploitation, d’abus et de trafic,  a fait valoir un officiel américain ajoutant que personne ne devrait profiter du désespoir de migrants vulnérables,  ni les passeurs,  ni les fonctionnaires ni les gouvernements. 

Le gouvernement haïtien ne pouvait pas refuser de répondre à la requête du gouvernement américain, concède un spécialiste en relation internationale,  M. Fritz Dorvilier.  Toutefois il estime que les autorités de son pays devraient donner un préavis aux candidats à l’immigration afin d’atténuer l’effet de cette disposition.

De l’avis de l’ex consul d’Haïti a Montréal,  le Nicaragua permet l’entrée sur son territoire de milliers de migrants haïtiens et africains afin de nuire au gouvernement américain. 

En agissant de la sorte les autorités de Managua veulent amener les États Unis à engager des négociations suites aux sanctions visant le

président Daniel Ortega et d’autres officiels.

Selon des statistiques nom officielles plus de 31 000 migrants haïtiens ont quitté le pays au cours du dernier trimestre à destination du Nicaragua.  Ces migrants transitent par le Honduras et le Mexique afin de gagner le territoire américain.

Tandis que le billet ne coûte que 650 dollars américain la quasi-totalité des migrants révèlent avoir déboursé plus de 3 500 dollars pour le trajet. Les opérateurs et les compagnies aériennes se sont répartis une pactole de plus 100 millions de dollars en une trimestre.

Aucune information n’a été fournie en ce qui a trait aux taxes perçues par l’Autorité Aeroportuaires Nationales (AAN).

LLM / radio Métropole Haïti 

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