Le secteur privé veut s’engager auprès des agriculteurs 

Les entrepreneurs haïtiens veulent s’impliquer dans l’effort de relance de la production agricole. La chambre haitiano canadienne et l’Association des Industries d’Haïti (ADIH) sont en première ligne de la nouvelle dynamique du secteur des affaires.

M. Gérard Laborde et  William Lemke, respectivement présidents de la chambre canado Haïtienne et de l’ADIH, envisagent de faciliter la poursuite des discussions entre les acteurs économiques visant la souveraineté alimentaire. 

Les intervenants lors d’une conférence débat ont attiré l’attention sur la nécessité d’un partenariat entre la diaspora,  l’Etat, les entrepreneurs et les cultivateurs. 

Des officiels des ministères des finances,  de l’agriculture et du commerce ainsi que des dirigeants de la Banque de la République d’Haiti (BRH) avaient pris part à ces discussions.

Le directeur général du ministère du commerce a mis l’accent sur la nécessité de protéger les marques haitiennes notamment le dous makos de Petit Goave,  le comparèt de Jérémie etc. Le ministère du commerce entend s’impliquer dans une synergie entre les acteurs économiques.

Il faudra redresser la barque parce que le pays dépend notamment de la République Dominicaine pour se nourrir.  L’économiste Enomy Germain a indiqué que les dépenses pour l’importation de produits alimentaires sont supérieures à 1.5 milliards de dollars américains.

 Taïwan est l’un des rares partenaires d’Haiti dans le processus de relance de la production agricole.  L’ambassadeur de Taïwan a promis de poursuivre l’appui technique dans le secteur de la production rizicole.  Il a expliqué qu’on ne  peut pas prétendre détenir la souveraineté nationale sans souveraineté alimentaire.

LLM / radio Métropole Haïti

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