La situation s’aggrave en Haïti
Les conditions de vies des haïtiens deviennent de plus en plus exécrables. Au cours des dernières semaines les prix des produits de premières nécessités ont continué à augmenter dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Il devient impossible pour des gens des classes moyennes de se nourrir.
C’est la diaspora qui apporte le seul secours aux haïtiens, confrontés à une conjonction de malheurs. Les files d’attentes devant les bureaux de transfert sont la preuve que le pays vit sous perfusion de la diaspora.
Outre les destructions des maisons par les gangs, les pénuries de carburant et de médicaments se sont accentuées ces derniers jours. Les ports et l’aéroport de Port-au-prince sont fermés en raison de la grande offensive des gangs.
Les bandits continuent d’imposer la terreur au centre commercial de la capitale. L’église Baptiste de la réunion et plusieurs écoles dont collège Bird et l’école professionelle J B Damier ont été pillées par les bandits. Les habitants fuient la capitale et notamment la zone du champ de Mars transformée en champ de bataille.
En outre la crise s’est transportée dans les villes de province. La péninsule sud acceuille des centaines de milliers de résidents de la capitale. La première conséquence de cet afflux massif est la hausse des prix du loyer. Les Cayes et d’autres villes ne disposent pas d’infrastructures pour accueillir un si grand nombre de visiteurs. Nombre d’entre eux expriment ouvertement le voeu de demeurer dans leur ville d’accueil.
LLM / radio Métropole Haïti
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