Le Premier Ministre prêt à faire le choix d’imposer la paix
Le dialogue est pour le moment quasi impossible entre le gouvernement et les gangs. Le Premier Ministre Gary Conille affirme que la fin des violences est la première étape incontournable d’un éventuel dialogue. Ensuite il évoque la reconnaissance de l’autorité de l’État ce qui implique des actions judiciaires.
De leur côté les gangs intensifient leurs exactions. Le week-end end écoulé plusieurs cas d’enlèvement ont été rapportés. Un notaire et des membres de sa famille ont été enlevés à Laboule.
En outre les criminels ont pillé et incendié les locaux de l’Université Unuqua à Tabarre. Des assauts ont été lancés contre des quartiers à Delmas et à Gressier notamment.
Le Premier Ministre n’a pas fait état d’un délai pour que ceux qui désirent un dialogue puissent s’inscrire dans ce processus. Toutefois il a réitéré sa ferme détermination à reprendre le contrôle de la totalité du territoire.
Depuis quelques jours le chef du gouvernement ne cesse de mettre en avant les forces nationales évoquant un task force entre la PNH et les FADH. Le chef de la villa d’accueil a fait part des priorités dans le secteur sécuritaire.
Il sagit de reprendre le contrôle du territoire, de favoriser le retour des déplacés, de favoriser la reprise de la circulation sur l’ensemble du territoire et de rendre justice aux victimes.
Cet agenda est totalement contraire aux exactions et au narratif des bandits.
LLM / radio Métropole Haïti
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