HOPE peut redonner espoir au secteur textile haïtien
M. Georges Sassine, membre de l’association des Industries d’Haïti (ADIH) et influent leader du secteur privé, presse le gouvernement haïtien à intensifier les efforts pour favoriser une reprise de la création massive d’emplois.
L’atteinte de cet objectif passe obligatoirement par le renouvellement de la loi HOPE.
Il s’agit d’une tache ardue, confie l’entrepreneur, impliqué dans les démarches depuis deux ans. Les législateurs américains sont de moins en moins enclins à voter ces programmes.
Pour lui il ne faut pas perdre espoir mais intensifier le plaidoyer qui passe par une concertation entre les secteurs public et privé.
La loi HOPE arrive à terme en 2025 et de nombreux contrats sont perdus parce que les commandes dans le secteur textile se font sur un agenda d’une année. Les lois HOPE et HELP sont de grande importance pour le secteur industriel Haïtien puisqu’elles attirent de nombreux entrepreneurs étrangers dans le pays. Le vote de cette législation a permis l’arrivée de nombreux investisseurs depuis 2008.
Les entrepreneurs économisent beaucoup d’argent puisque leurs produits en provenance d’Haïti sont exempts de droits de douane.
Le Parc de Caracol accueille plus de 17 000 ouvriers et le Parc Codevi plus de 20 000.
La fin de HOPE provoque déjà le départ de plusieurs entreprises d’où l’urgence d’un plaidoyer.
LLM / radio Métropole Haïti
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